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La maladie rénale chronique

La maladie rénale chronique est une maladie lentement progressive et irréversible. Elle aboutit à une réduction de la fonctionnalité du rein. Jusqu’à 20% des chats peuvent être touchés par cette maladie. Il s’agit d’une des maladies les plus fréquentes chez le chat.

Quelles sont les causes de la maladie rénale chronique ?

Les causes de la maladie rénale chronique sont nombreuses et multiples. Il faut noter que dans la plupart des cas, l’origine de l’apparition de cette maladie restera inconnue. Certains chats peuvent être à risque. L’exemple le plus connu est le chat de race persan qui peut posséder une prédisposition génétique à une maladie du rein appelée « polykystose rénale ».

Quels signes peuvent faire suspecter une maladie rénale chronique ?

La maladie rénale chronique peut conduire à une insuffisance rénale. Elle touche principalement les chats âgés de plus de 8 ans. Les signes cliniques peuvent être une perte d’appétit, une perte de poids, une augmentation de la prise de boisson, une augmentation de la quantité d’urine émise, …

Si votre chat présente ces signes, une consultation chez votre vétérinaire traitant permettra d’établir un diagnostic. Votre vétérinaire peut être amené à faire des examens complémentaires tels qu’une prise de sang ou un prélèvement d’urines. Il est également possible de surveiller le fonctionnement des reins en faisant des bilans sanguins réguliers sur un chat âgé. Ainsi le diagnostic sera précoce pour une prise en charge dès le stade débutant.

Que faire si mon chat est atteint de la maladie rénale chronique ?

La maladie rénale chronique ne se guérit pas. La prise en charge a pour but de ralentir l’évolution pour que le chat vive plus longtemps. Le vétérinaire prescrira des produits selon le stade d’avancement de la maladie. Un suivi régulier sera nécessaire pour l’ajustement thérapeutique. En outre, le rein n’est plus capable de réguler la concentration en phosphore dans le sang. Il va donc falloir limiter au maximum l’apport de phosphore alimentaire.

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La vaccination chez le chat

Qu’est-ce que la vaccination ?

Comme chez l’Homme, la vaccination a un double objectif :

  • protéger un individu contre des maladies infectieuses
  • protéger les populations de la circulation des agents responsables de ces maladies. Plus le nombre d’individus vaccinés est grand, plus la fréquence de la maladie diminue dans la population. Relâcher la pression vaccinale conduit à faciliter la ré-émergence de la maladie !
Que fait le vaccin sur l’organisme ?

Par l’injection d’un vaccin, on stimule le système immunitaire. Le système immunitaire sera prêt à se défendre efficacement lorsqu’il rencontrera le véritable agent infectieux. Ainsi l’animal ne présentera pas la maladie ou alors une forme atténuée.
Le système immunitaire va développer des défenses. Ces défenses sont des anticorps ou des cellules (macrophages, lymphocytes) qui vont bloquer l’agent infectieux dès son entrée dans l’organisme. Il existe des vaccins contre les virus, les bactéries et les parasites.

Quels animaux doivent être vaccinés ?

En France, tous les chiens et les chats ne sont pas bien vaccinés. Pourtant, la vaccination est utile à tous les animaux ! Pour que les vaccins restent efficaces, les rappels doivent être faits pendant toute la vie du chien ou du chat. Votre vétérinaire discutera avec vous du type de vaccins à administrer à votre animal en fonction de son lieu de résidence, de son mode de vie, de son âge.

Contre quelles maladies peut-on vacciner votre chat ?

La vaccination permet de protéger le chat contre différentes maladies. Selon le protocole choisi, différentes injections peuvent être nécessaires. Sur le carnet de vaccination, chaque maladie est identifiée par une lettre, souvent la première lettre du nom de la maladie ainsi que sur les vignettes apposées sur le carnet. Ainsi, un chat vacciné avec un vaccin CRPFeLV est vacciné contre le coryza (C + R), le typhus (P) et la leucose (FeLV).

C : Calicivirose (Coryza)

La calicivirose fait partie du syndrome coryza. Elle est due au Feline Calicivirus.
Elle entraîne des rhinites et des atteintes de la bouche. Le virus est localisé dans la sphère oro-pharyngée. Un certain nombre de chats est porteur chronique du virus. La vaccination vise à réduire les signes cliniques pour que la maladie soit moins grave si elle apparaît.

R : Rhinotrachéite (Coryza)

La rhinotrachéite ou herpesvirose fait partie du syndrome coryza. Elle est due au Feline Herpes Virus. Elle entraîne des rhinites et des atteintes des yeux. L’herpesvirus peut entraîner des kératites avec des ulcères cornéens.

P : Panleucopénie ou Typhus

La panleucopénie ou typhus, est due au Feline Parvo Virus. Elle est responsable d’une gastro-entérite hémorragique grave qui conduit souvent à la mort, surtout sur les jeunes chatons. La maladie est très contagieuse et le virus est très résistant dans le milieu extérieur. La contamination se fait par contact avec des chiens malades ou passage dans un environnement où des chats malades ont circulé.

L : Leucose (FeLV)

La Leucose est due au Feline Leukemia Virus, qui appartient à la famille des rétrovirus.
La contamination se fait entre chats via la salive, les matières fécales, les sécrétions nasales et oculaires, l’urine et le lait. Elle se fait donc par léchage, morsures, partage de la gamelle ou de la litière.

La maladie peut s’exprimer de différentes façons avec l’apparition d’affections récurrentes due à l’immunodépression, une anémie, un lymphome. La prévalence de la maladie a fortement diminué grâce à la vaccination. Entre la contamination et l’apparition de la maladie, plusieurs années peuvent s’écouler.

Ch : Chlamidophilose

La chlamidophilose est due à une bactérie, Chlamydophila spp. Elle entraîne surtout des problèmes oculaires (conjonctivites) et parfois respiratoires. La contamination se fait à partir d’un chat malade. Certains chats peuvent être porteurs chroniques.

La vaccination en pratique

La consultation vaccinale est un rendez-vous important avec le vétérinaire. C’est l’occasion de réaliser un véritable bilan de santé. Elle a pour objectif premier de vacciner le chien ou le chat pour le protéger contre les maladies infectieuses. 

La vaccination sur un animal jamais vacciné auparavant va demander plusieurs injections à plusieurs semaines d’intervalle. Le nombre d’injections et l’intervalle entre celles-ci seront déterminés par le vétérinaire.

La consultation vaccinale est aussi un moment d’échange entre le vétérinaire, l’animal et le propriétaire. Le vétérinaire va pouvoir examiner le chien ou le chat pour déceler tout problème. Cela pourra être l’occasion d’aborder la nourriture, le comportement, le suivi des problèmes de santé chroniques, la stérilisation médicale ou chirurgicale, les antiparasitaires, etc…

Sur un chiot ou un  chaton, chaque consultation vaccinale est l’occasion de faire un bilan sur la croissance, l’éducation, la nourriture. Sur un animal qui prend de l’âge la consultation vaccinale peut être l’occasion de faire un bilan senio

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Les parasites externes chez le chat

LES PUCES

Les puces constituent un risque parasitaire majeur. Ce sont des insectes piqueurs, parasites de nos carnivores domestiques, susceptibles également de piquer l’Homme. Durant son cycle de vie, une puce passe 95% du temps dans l’environnement (pelouses, abris de jardin, mais aussi meubles, parquets, moquettes…) et 5% sur l’animal.
Ce dernier constitue une source d’approvisionnement permanente pour ses repas sanguins et un lieu de ponte exclusif (27 œufs par jour pendant 50 jours, soit 1350 œufs en moyenne pour une puce femelle). Les œufs tombent du pelage sur le sol des zones fréquentées par les animaux. Les échanges de puces entre animaux sont donc minimes, comparativement aux infestations provenant de l’environnement. La larve issue de l’œuf de puce est mobile et se nourrit de débris, dont les déjections de puces adultes. A la fin de son développement, elle s’entoure d’un cocon de fibres très résistant qui peut se maintenir plusieurs mois dans l’environnement, jusqu’à l’émergence de la puce adulte.

Les effets sur l’animal

Les animaux peuvent avoir que très peu de signes cliniques liés à la présence de puces voire pas du tout et ne présenter qu’un prurit occasionnel. Au contraire, d’autres animaux pourront présenter un prurit important et des lésions érythémateuses et alopéciques. Les puces peuvent transmettre un vers plat (Dipylidium caninum) au chien.
Une infestation massive peut provoquer une anémie surtout chez les animaux jeunes, âgés ou débilités.

Les méthodes de lutte

Pour lutter efficacement contre les parasites externes, il faut prendre en compte le risque parasitaire sur l’animal et le risque de ré-infestation via l’environnement.
Le traitement de l’animal et la prévention des infestations (avec un insecticide et/ou un régulateur de croissance des insectes) doit être adapté à son : son mode de vie, son stade physiologique, son état cutané, son environnement, son contact avec des congénères, son contact avec des enfants.
Il est important de traiter aussi l’habitat : Nettoyage, aspiration, insecticide si nécessaire.

 

LES TIQUES

Les tiques sont des acariens, parasites occasionnels des animaux de production et des carnivores domestiques, plus rarement de l’Homme. Elles représentent un risque majeur pour la santé de votre animal et la vôtre. Les tiques se trouvent principalement dans le milieu extérieur : dans le jardin, à la campagne, dans la forêt…

Les effets sur l’animal

Les morsures de tiques sont douloureuses et sont susceptibles de s’infecter. Une infestation massive peut causer une anémie; du fait des volumineux repas sanguins réalisés sur l’hôte. Chaque espèce de tique est le vecteur de maladies.

La méthode de lutte
  • Traitement et prévention de l’animal avec un produit acaricide adapté à l’espèce de tique incriminée.
  • Traitement de l’habitat ou du chenil en cas d’infestation (surtout pour Rhipicephalus sanguineus)
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Les parasites internes chez le chien et le chat

Des conséquences parfois graves pour la santé

Les parasites internes sont des vers de tailles et de formes différentes. Ils représentent une menace pour la santé de votre animal mais aussi pour la vôtre. Certains de ces parasites sont transmissibles à l’homme. On parle de « zoonoses« . L’animal peut contaminer son environnement ; il est important de vermifuger régulièrement votre compagnon dès son plus jeune âge.

Les conséquences chez l’animal : démangeaisons, troubles digestifs, difficultés respiratoires, atteintes d’organes vitaux, mort.

Les conséquences chez l’homme : fièvre, lésions cutanées, douleurs abdominales/diarrhée, retard de croissance, atteinte oculaire, troubles nerveux.

Seul le vétérinaire est en mesure d’établir une prescription personnalisée

Le risque parasitaire de chaque animal est unique. Certaines populations sont plus à risque que d’autres :

  • Les femelles peuvent transmettre pendant la gestation et/ou l’allaitement des parasites à leurs petits.
  • Le risque d’infestations au sein des collectivités d’animaux est plus important du fait de la densité de la population.
  • De plus, les animaux vivant à l’extérieur dont les chiens de chasse sont davantage exposés à des infestations par des parasites internes. Ces infestations sont notamment dues à des comportements de prédation et à l’ingestion de proies crues parasitées.
  • Selon la localisation, les animaux peuvent être exposés à des parasites internes particuliers.
Les 5 réflexes pour une bonne hygiène :
  • Se laver les mains régulièrement
  • Ramasser et jeter les déjections de votre chien ou de votre chat
  • Rincer abondamment vos fruits et légumes avant de les manger
  • Adapter la cuisson des viandes cuisinées et particulièrement le porc
  • Vermifuger votre animal selon les conseils du vétérinaire