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Maladies Rongeurs

Avitaminose ou troubles métaboliques du Cochon d’Inde

Le cochon d’inde appelé également cobaye est incapable de synthétiser la vitamine C du fait d’un déficit naturel en une enzyme hépatique, qui permet la transformation du glucose en acide ascorbique. Il est le seul rongeur à présenter cette particularité qui se retrouve aussi chez l’Homme, les primates supérieurs, divers poissons, les invertébrés et les insectes. La vitamine C a un rôle majeur dans la formation du cartilage, de la dentine et des tissus de soutien. Elle a aussi un effet anti-stress puisqu’elle intervient dans la genèse des hormones surrénaliennes.

Une avitaminose désigne donc un manque d’une ou plusieurs vitamines qui peut entraîner des troubles plus ou moins graves chez le cochon d’Indes. Ces troubles provoquent des altérations osseuses et dentaires, mais aussi des anomalies de la croissance, ainsi qu’une mauvaise cicatrisation des plaies. Les douleurs articulaires et osseuses sont dues à des lésions hémorragiques à mettre en rapport avec la mauvaise synthèse du collagène, ainsi qu’à des troubles de coagulation.

L’avitaminose C non traitée s’accompagne de perte de poids, de faiblesse, d’anémie et évolue vers la mort en 3 à 4 semaines. Il faut penser à une carence en vitamine C devant un cobaye qui présente un ou plusieurs des symptômes associés suivants, et il est alors nécessaire de consulter immédiatement votre vétérinaire : difficultés locomotrices, déformations osseuses, douleur à la palpation des grosses articulations et des masses musculaires, pododermatites érythémateuses et ulcératives, polyarthrites, saignements gingivaux et douleur dentaire, écoulement oculaire muco-purulent, poil piqué, dermite du sillon labial, affaiblissement général, apathie, prostration, anorexie, retard de croissance.

Une nourriture adaptée au cobaye est indispensable, comme du foin, des granulés ou mélanges complets, des fruits et légumes frais. Un complément quotidien en vitamine C pourra être prescrit par votre vétérinaire. Cet apport est particulièrement recommandé pour les jeunes en croissance, les animaux anorexiques ou convalescents et les femelles en reproduction.

 
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Qu’est-ce que le LOF ?

C’est un registre dans lequel sont inscrits les chiens de race.
Grâce à lui, il est possible de connaître les origines d’un animal, de retrouver ses ascendants ou ses descendants. Il autorise le suivi des différentes lignées répertoriées et leur comparaison grâce à l’enregistrement systématique des récompenses officielles obtenues par chaque animal (que ce soit en exposition pour sa conformité au standard de la race ou en utilisation pour ses qualités de travail).
Le LOF permet donc de détecter les meilleures lignées et les meilleurs reproducteurs.
À son ouverture, le LOF était un registre au sens littéral du terme : « gros cahier où l’on inscrit des notes dont on veut garder le souvenir ». Un tel support était largement suffisant pour recevoir l’inscription des 200 chiens qui ont été déclarés à la SCC durant la première année de fonctionnement du LOF.
De nos jours, ce sont près de 200 000 inscriptions qui y sont enregistrées chaque année. C’est pourquoi il est actuellement constitué d’un fichier informatique.

Comment fonctionne le LOF ?
L’inscription des chiens (réglementée par l’article 5 du décret n°74-195 du 26 février 1974 relatif à la tenue du livre généalogique canine) peut s’effectuer selon l’une des quatre modalités suivantes :

  • au titre de la descendance quand il s’agit de chiot issus de parents eux-mêmes déjà inscrits définitivement, ils reçoivent alors un Certificat de Naissance qui témoigne de leur inscription provisoire, car ils ne seront inscrits définitivement qu’après avoir été reconnus aptes lors de l’examen de confirmation, l’inscription définitive est attestée par la délivrance du Pedigree ;
  • à titre initial, quand le livre est ouvert, pour des chiens adultes dont on ne connaît pas les origines mais qui, à l’occasion de l’examen de confirmation, ont été reconnus conformes au standard de leur race et capables de contribuer à son amélioration ;
  • quand le livre est fermé : après trois générations successives enregistrées au livre d’attente, après confirmation et avis de l’association de race ;
  • au titre de l’importation, quand il s’agit de chiens inscrits à un livre généalogique étranger reconnu par la SCC et reconnus aptes par un expert de la SCC chargé de la confirmation.
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Information

Organisation mondiale de la santé animale

L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) est l’organisation intergouvernementale chargée d’améliorer la santé animale dans le monde. Elle a été créée par l’Accord international du 25 janvier 1924 sous le nom d’Office international des épizooties.

L’OIE est reconnue comme référence par l’Organisation Mondiale du commerce (OMC) et compte 180 pays et territoires membres en 2013. Elle est en relation permanente avec plus de 62 autres organisations internationales et régionales et dispose de représentations régionales et sous-régionales sur tous les continents. Son siège est à Paris et ses langues de travail sont l’anglais, l’espagnol et le français. Elle est dirigée depuis 2001 par le vétérinaire français Bernard Vallat.

Les missions prioritaires de l’OIE sont les suivantes :

Transparence
Garantir la transparence de la situation des maladies animales dans le monde
Information scientifique
Collecter, analyser et diffuser l’information scientifique vétérinaire
Solidarité internationale
Apporter son expertise et stimuler la solidarité internationale pour contrôler les maladies animales
Sécurité sanitaire
Garantir la sécurité du commerce mondial en élaborant des normes sanitaires pour les échanges internationaux des animaux et de leurs produits dans le cadre du mandat confié à l’OIE par l’Accord SPS de l’OMC
Promotion des Services Vétérinaires
Promouvoir le cadre juridique et les ressources des Services Vétérinaires
Sécurité sanitaire des aliments et bien-être animal
Mieux garantir la sécurité sanitaire des aliments et promouvoir le bien-être animal en utilisant une approche scientifique

Cet organisme fut créé par l’Arrangement International le 25 janvier 1924 sous le nom d’Office international des épizooties à la suite de l’épizootie de peste bovine survenue en Belgique en 1920, du fait de l’importation de zébus en provenance d’Asie du Sud et destinés au Brésil. L’OIE faillit cependant disparaître après la seconde guerre mondiale lorsque l’ONU créa la FAO en 1946 et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1948, dont les compétences empiétaient largement sur celles de l’OIE. Des accords officiels furent signés par la suite avec la FAO en 1952 et avec l’OMS en 1960. Rebaptisé Organisation mondiale de la santé animale, l’organisme conserve toutefois son sigle OIE.

L’OIE compte actuellement 180 pays et territoires membres.

http://www.oie.int/fr/

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Adoption Chats Chiens Information

La cession des animaux : vente et don

La vente des chiens et chats

Être éleveur ne s’improvise pas. À partir du 1er janvier 2016les règles du commerce de chiens et chats sont renforcées pour garantir leur santé, leur bien-être et assurer une traçabilité dans la filière.
Les éleveurs et les établissements de vente (animaleries, etc.) sont seuls autorisés à vendre des chats et des chiens.
Est considérée comme un éleveur, toute personne vendant au moins un animal issu d’une femelle reproductrice lui appartenant.

En conséquence, les obligations des éleveurs sont les suivantes :
  • se déclarer à la chambre d’agriculture pour obtenir un numéro SIREN ;
  • disposer des connaissances et des compétences requises ;
  • disposer de locaux conformes aux règles sanitaires et de protection animale (arrêté ministériel du 3 avril 2014, fixant les règles sanitaires et de protection animale auxquelles doivent satisfaire les activités liées aux animaux de compagnie d’espèces domestiques relevant du IV de l’article L. 214- 6 du CRPM) ;
  • les animaux doivent avoir été identifiés par un tatouage ou une puce électronique et être âgés de plus de huit semaines.

Les vendeurs doivent obligatoirement mentionner sur toute annonce de vente de chiens ou de chats :

  • leur numéro SIREN ;
  • l’âge des animaux à céder ;
  • le numéro d’identification ou celui de la mère ;
  • l’inscription ou non à un livre généalogique ;
  • le nombre d’animaux de la portée.

L’animal sera livré avec :

  • une attestation de cession ;
  • une carte d’identification de l’animal ;
  • les documents généalogiques pour les chiens et chats de race ;
  • un document d’information sur les caractéristiques et les besoins de l’animal contenant également, au besoin, des conseils d’éducation ;
  • un certificat vétérinaire attestant du bon état sanitaire de l’animal.

Le vendeur de l’animal doit se rapprocher des services fiscaux pour déclarer les revenus tirés de la vente, conformément à la réglementation fiscale.

Les chiens et chats, préalablement à leur cession, à titre gratuit ou onéreux, sont identifiés par un procédé agréé par le ministre chargé de l’agriculture mis en œuvre par les personnes qu’il habilite à cet effet. Il en est de même, en dehors de toute cession, pour les chiens (nés après le 6 janvier 1999) âgés de plus de quatre mois et pour les chats de plus de sept mois (nés après le 1er janvier 2012).

L’identification est à la charge du cédant, qui doit informer le gestionnaire du fichier d’identification afin que soit effectué le transfert de propriété.

Dans les départements officiellement déclarés infectés de rage, l’identification est obligatoire pour tous les carnivores domestiques.

Les interdictions

La cession à titre gratuit ou onéreux des chiens, des chats, et d’autres animaux de compagnie est interdite dans les manifestations commerciales telles que foires, marchés, brocantes, salons, expositions dès lors qu’elles ne sont pas spécifiquement consacrées aux animaux.  Cette mesure vise à empêcher la vente d’animaux dans des lieux et dans des conditions qui n’assurent pas le respect des prescriptions sanitaires. La vente à la sauvette, sur les trottoirs ou la voie publique est totalement prohibée. Les animaux vendus dans ces conditions peuvent en outre provenir de pays où sévit la rage. Il est également interdit de vendre les animaux en libre-service.

Le don

Comment faire des dons d’animaux :

  • les dons ne nécessitent pas de se déclarer et d’obtenir un numéro SIREN ;
  • il convient toutefois de respecter les mêmes obligations lors des publications d’annonce que pour les ventes (hormis le numéro  SIREN) :

– seuls les animaux identifiés et âgés de plus de huit semaines peuvent être donnés ;
– le donneur doit également fournir un certificat vétérinaire au nouveau propriétaire ;
– de plus, l’annonce doit clairement indiquer la mention « gratuit » ;

Pour les chiens et chats de race :

  • Pour les éleveurs commercialisant uniquement des animaux inscrits à un livre généalogique, qui ne produisent pas plus d’une portée par an et par foyer fiscal, il existe des dispositions particulières (le vendeur doit mentionner, dans son annonce, le numéro de portée attribué par les livres généalogiques) ;
  • au-delà d’une portée, ce vendeur devra aussi détenir un numéro SIREN.
Source : DGCCRF – Animal de compagnie – Obligations des éleveurs – 15/01/2016
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Chats Maladies

La maladie rénale chronique

La maladie rénale chronique est une maladie lentement progressive et irréversible. Elle aboutit à une réduction de la fonctionnalité du rein. Jusqu’à 20% des chats peuvent être touchés par cette maladie. Il s’agit d’une des maladies les plus fréquentes chez le chat.

Quelles sont les causes de la maladie rénale chronique ?

Les causes de la maladie rénale chronique sont nombreuses et multiples. Il faut noter que dans la plupart des cas, l’origine de l’apparition de cette maladie restera inconnue. Certains chats peuvent être à risque. L’exemple le plus connu est le chat de race persan qui peut posséder une prédisposition génétique à une maladie du rein appelée « polykystose rénale ».

Quels signes peuvent faire suspecter une maladie rénale chronique ?

La maladie rénale chronique peut conduire à une insuffisance rénale. Elle touche principalement les chats âgés de plus de 8 ans. Les signes cliniques peuvent être une perte d’appétit, une perte de poids, une augmentation de la prise de boisson, une augmentation de la quantité d’urine émise, …

Si votre chat présente ces signes, une consultation chez votre vétérinaire traitant permettra d’établir un diagnostic. Votre vétérinaire peut être amené à faire des examens complémentaires tels qu’une prise de sang ou un prélèvement d’urines. Il est également possible de surveiller le fonctionnement des reins en faisant des bilans sanguins réguliers sur un chat âgé. Ainsi le diagnostic sera précoce pour une prise en charge dès le stade débutant.

Que faire si mon chat est atteint de la maladie rénale chronique ?

La maladie rénale chronique ne se guérit pas. La prise en charge a pour but de ralentir l’évolution pour que le chat vive plus longtemps. Le vétérinaire prescrira des produits selon le stade d’avancement de la maladie. Un suivi régulier sera nécessaire pour l’ajustement thérapeutique. En outre, le rein n’est plus capable de réguler la concentration en phosphore dans le sang. Il va donc falloir limiter au maximum l’apport de phosphore alimentaire.

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Chats Information Vaccination

La vaccination chez le chat

Qu’est-ce que la vaccination ?

Comme chez l’Homme, la vaccination a un double objectif :

  • protéger un individu contre des maladies infectieuses
  • protéger les populations de la circulation des agents responsables de ces maladies. Plus le nombre d’individus vaccinés est grand, plus la fréquence de la maladie diminue dans la population. Relâcher la pression vaccinale conduit à faciliter la ré-émergence de la maladie !
Que fait le vaccin sur l’organisme ?

Par l’injection d’un vaccin, on stimule le système immunitaire. Le système immunitaire sera prêt à se défendre efficacement lorsqu’il rencontrera le véritable agent infectieux. Ainsi l’animal ne présentera pas la maladie ou alors une forme atténuée.
Le système immunitaire va développer des défenses. Ces défenses sont des anticorps ou des cellules (macrophages, lymphocytes) qui vont bloquer l’agent infectieux dès son entrée dans l’organisme. Il existe des vaccins contre les virus, les bactéries et les parasites.

Quels animaux doivent être vaccinés ?

En France, tous les chiens et les chats ne sont pas bien vaccinés. Pourtant, la vaccination est utile à tous les animaux ! Pour que les vaccins restent efficaces, les rappels doivent être faits pendant toute la vie du chien ou du chat. Votre vétérinaire discutera avec vous du type de vaccins à administrer à votre animal en fonction de son lieu de résidence, de son mode de vie, de son âge.

Contre quelles maladies peut-on vacciner votre chat ?

La vaccination permet de protéger le chat contre différentes maladies. Selon le protocole choisi, différentes injections peuvent être nécessaires. Sur le carnet de vaccination, chaque maladie est identifiée par une lettre, souvent la première lettre du nom de la maladie ainsi que sur les vignettes apposées sur le carnet. Ainsi, un chat vacciné avec un vaccin CRPFeLV est vacciné contre le coryza (C + R), le typhus (P) et la leucose (FeLV).

C : Calicivirose (Coryza)

La calicivirose fait partie du syndrome coryza. Elle est due au Feline Calicivirus.
Elle entraîne des rhinites et des atteintes de la bouche. Le virus est localisé dans la sphère oro-pharyngée. Un certain nombre de chats est porteur chronique du virus. La vaccination vise à réduire les signes cliniques pour que la maladie soit moins grave si elle apparaît.

R : Rhinotrachéite (Coryza)

La rhinotrachéite ou herpesvirose fait partie du syndrome coryza. Elle est due au Feline Herpes Virus. Elle entraîne des rhinites et des atteintes des yeux. L’herpesvirus peut entraîner des kératites avec des ulcères cornéens.

P : Panleucopénie ou Typhus

La panleucopénie ou typhus, est due au Feline Parvo Virus. Elle est responsable d’une gastro-entérite hémorragique grave qui conduit souvent à la mort, surtout sur les jeunes chatons. La maladie est très contagieuse et le virus est très résistant dans le milieu extérieur. La contamination se fait par contact avec des chiens malades ou passage dans un environnement où des chats malades ont circulé.

L : Leucose (FeLV)

La Leucose est due au Feline Leukemia Virus, qui appartient à la famille des rétrovirus.
La contamination se fait entre chats via la salive, les matières fécales, les sécrétions nasales et oculaires, l’urine et le lait. Elle se fait donc par léchage, morsures, partage de la gamelle ou de la litière.

La maladie peut s’exprimer de différentes façons avec l’apparition d’affections récurrentes due à l’immunodépression, une anémie, un lymphome. La prévalence de la maladie a fortement diminué grâce à la vaccination. Entre la contamination et l’apparition de la maladie, plusieurs années peuvent s’écouler.

Ch : Chlamidophilose

La chlamidophilose est due à une bactérie, Chlamydophila spp. Elle entraîne surtout des problèmes oculaires (conjonctivites) et parfois respiratoires. La contamination se fait à partir d’un chat malade. Certains chats peuvent être porteurs chroniques.

La vaccination en pratique

La consultation vaccinale est un rendez-vous important avec le vétérinaire. C’est l’occasion de réaliser un véritable bilan de santé. Elle a pour objectif premier de vacciner le chien ou le chat pour le protéger contre les maladies infectieuses. 

La vaccination sur un animal jamais vacciné auparavant va demander plusieurs injections à plusieurs semaines d’intervalle. Le nombre d’injections et l’intervalle entre celles-ci seront déterminés par le vétérinaire.

La consultation vaccinale est aussi un moment d’échange entre le vétérinaire, l’animal et le propriétaire. Le vétérinaire va pouvoir examiner le chien ou le chat pour déceler tout problème. Cela pourra être l’occasion d’aborder la nourriture, le comportement, le suivi des problèmes de santé chroniques, la stérilisation médicale ou chirurgicale, les antiparasitaires, etc…

Sur un chiot ou un  chaton, chaque consultation vaccinale est l’occasion de faire un bilan sur la croissance, l’éducation, la nourriture. Sur un animal qui prend de l’âge la consultation vaccinale peut être l’occasion de faire un bilan senio

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Chats Dermatologie Parasites

Les parasites externes chez le chat

LES PUCES

Les puces constituent un risque parasitaire majeur. Ce sont des insectes piqueurs, parasites de nos carnivores domestiques, susceptibles également de piquer l’Homme. Durant son cycle de vie, une puce passe 95% du temps dans l’environnement (pelouses, abris de jardin, mais aussi meubles, parquets, moquettes…) et 5% sur l’animal.
Ce dernier constitue une source d’approvisionnement permanente pour ses repas sanguins et un lieu de ponte exclusif (27 œufs par jour pendant 50 jours, soit 1350 œufs en moyenne pour une puce femelle). Les œufs tombent du pelage sur le sol des zones fréquentées par les animaux. Les échanges de puces entre animaux sont donc minimes, comparativement aux infestations provenant de l’environnement. La larve issue de l’œuf de puce est mobile et se nourrit de débris, dont les déjections de puces adultes. A la fin de son développement, elle s’entoure d’un cocon de fibres très résistant qui peut se maintenir plusieurs mois dans l’environnement, jusqu’à l’émergence de la puce adulte.

Les effets sur l’animal

Les animaux peuvent avoir que très peu de signes cliniques liés à la présence de puces voire pas du tout et ne présenter qu’un prurit occasionnel. Au contraire, d’autres animaux pourront présenter un prurit important et des lésions érythémateuses et alopéciques. Les puces peuvent transmettre un vers plat (Dipylidium caninum) au chien.
Une infestation massive peut provoquer une anémie surtout chez les animaux jeunes, âgés ou débilités.

Les méthodes de lutte

Pour lutter efficacement contre les parasites externes, il faut prendre en compte le risque parasitaire sur l’animal et le risque de ré-infestation via l’environnement.
Le traitement de l’animal et la prévention des infestations (avec un insecticide et/ou un régulateur de croissance des insectes) doit être adapté à son : son mode de vie, son stade physiologique, son état cutané, son environnement, son contact avec des congénères, son contact avec des enfants.
Il est important de traiter aussi l’habitat : Nettoyage, aspiration, insecticide si nécessaire.

 

LES TIQUES

Les tiques sont des acariens, parasites occasionnels des animaux de production et des carnivores domestiques, plus rarement de l’Homme. Elles représentent un risque majeur pour la santé de votre animal et la vôtre. Les tiques se trouvent principalement dans le milieu extérieur : dans le jardin, à la campagne, dans la forêt…

Les effets sur l’animal

Les morsures de tiques sont douloureuses et sont susceptibles de s’infecter. Une infestation massive peut causer une anémie; du fait des volumineux repas sanguins réalisés sur l’hôte. Chaque espèce de tique est le vecteur de maladies.

La méthode de lutte
  • Traitement et prévention de l’animal avec un produit acaricide adapté à l’espèce de tique incriminée.
  • Traitement de l’habitat ou du chenil en cas d’infestation (surtout pour Rhipicephalus sanguineus)
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Chiens Dermatologie

Mon chien a la peau grasse et/ou des pellicules

Beaucoup d’affections cutanées ont des conséquences sur la structure de la peau.

Les états kératoséborrhéiques sont des troubles de la peau qui se traduisent par la présence d’une peau grasse et/ou de pellicules chez le chien. Il existe des anomalies du film lipidique de surface, qui peut devenir abondant, et également une altération de la desquamation (le processus normal de renouvellement de l’épiderme) liée à des anomalies de division et maturation des cellules de la peau.

Cela peut conduire à un épaississement de la peau, et au développement des squames (pellicules). La peau est alors colonisée par un grand nombre de bactéries et et levures, ce qui peut provoquer des démangeaisons, et une odeur désagréable se développe fréquemment.

Les états kératoséborrhéiques sont généralement consécutifs à des troubles endocriniens.

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Chiens Dermatologie Infections

Lutter contre les infections cutanées

Chez les chiens atopiques, les bactéries se fixent plus facilement à la surface de leur peau. Cela peut entraîner des infections. D’autre part, certaines toxines bactériennes peuvent exacerber la réaction allergique. Les infections bactériennes se manifestent le plus souvent sous la forme de boutons rouges, de pustules, de croûtes ou de pellicules (squames). Les levures colonisent les zones chaudes, humides ou grasses du corps de votre chien. Elles se multiplient et provoquent des rougeurs et des démangeaisons.

Des shampoings antiseptiques peuvent être prescrits pour accélérer la guérison des lésions. Si les lésions sont localisées, on utilise parfois des antiseptiques locaux. L’usage des antibiotiques est courant dans le traitement du chien atopique. Il est souvent primordial et est parfois long. Les antifongiques sont des médicaments qui permettent de tuer les champignons et les levures.

Les antiseptiques doivent être appliqués jusqu’à disparition des lésions, souvent en alternance avec des hydratants ou émollients. Les antibiotiques et antifongiques sont souvent prescrits sur des périodes assez longues (jusqu’au contrôle complet de l’infection).

Lors de la consultation, votre vétérinaire examinera l’ensemble des zones sensibles de votre chien afin de détecter d’éventuelles infections.

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Allergies Chiens Dermatologie Parasites

L’allergie alimentaire chez le chien

C’est une allergie à un ou des ingrédients contenus dans l’alimentation du chien (ration ou friandises).

Elle se gère avec une alimentation adaptée, excluant les ingrédients incriminés, et un traitement spécifique en cas de crise.