Catégories
Chats

Le comportement du chat

Les chats sont des animaux territoriaux. Leur bien-être est directement lié à l’organisation de leur territoire. Afin d’assurer le bien-être de votre chat, son territoire devrait idéalement être bien organisé en zones clairement délimitées appelées champs d’activité.

Un chat a besoin d’avoir une zone définie pour chacune de ses activités : manger, dormir, se cacher, faire ses besoins, jouer et observer. 

Le chat se déplace d’une zone d’activité à une autre en prenant un chemin précis qu’il marque avec des phéromones.  Les phéromones sont des substances chimiques sécrétées en très faibles quantités par certaines zones du corps qui aident les chats à gérer leur territoire et à communiquer avec eux.

Les bases de l’équilibre comportemental du chat

Le chat requiert de la stabilité dans son environnement : lieu de vie, mobilier, individus et autres animaux. Il est nécessaire de différencier ses secteurs d’activité : un secteur pour l’alimentation, un secteur pour l’élimination, des secteurs pour le repos et des secteurs pour la distraction. Il délimite ses secteurs d’activité par des marquages : des secteurs de répartition d’odeurs à l’aide de phéromones ; des secteurs pour les griffades principalement proches des lieux de sommeil, des lieux de dépose urinaire qui sont également des marques de territoire.

Les chats utilisent donc différents types de marquage qui permettent ainsi de repérer leur état de quiétude ou de stress.

  • Marquages faciaux (sécrétés par des chats calmes) : Lorsqu’un chat se sent apaisé dans son environnement, il frotte sa tête contre des coins de meubles, de porte ou de murs afin de déposer des phéromones calmantes. C’est ce qu’on appelle le marquage facial. Les chats peuvent effectuer ce type de marquage sur des personnes ou des animaux en signe de confiance.
  • Marquages d’alarme (sécrétés par des chats stressés) : Lorsqu’un chat est soumis à un facteur de stress, ou si son environnement se voit modifié, il peut manifester son stress par des marquages urinaires, des griffades sur des surfaces verticales ou des largages de contenu de ses glandes anales. Les phéromones libérées lors de ces manifestations peuvent provoquer un état de stress chez d’autres chats s’approchant des marquages.
Catégories
Chiens Dermatologie Parasites

Les parasites externes chez le chien

LES PUCES

Les puces constituent un risque parasitaire majeur. Ce sont des insectes piqueurs, parasites de nos carnivores domestiques, susceptibles également de piquer l’Homme. Durant son cycle de vie, une puce passe 95% du temps dans l’environnement (pelouses, abris de jardin, mais aussi meubles, parquets, moquettes…) et 5% sur l’animal.
Ce dernier constitue une source d’approvisionnement permanente pour ses repas sanguins et un lieu de ponte exclusif (27 œufs par jour pendant 50 jours, soit 1350 œufs en moyenne pour une puce femelle). Les œufs tombent du pelage sur le sol des zones fréquentées par les animaux. Les échanges de puces entre animaux sont donc minimes, comparativement aux infestations provenant de l’environnement. La larve issue de l’œuf de puce est mobile et se nourrit de débris, dont les déjections de puces adultes. A la fin de son développement, elle s’entoure d’un cocon de fibres très résistant qui peut se maintenir plusieurs mois dans l’environnement, jusqu’à l’émergence de la puce adulte.

Les effets sur l’animal

Les animaux peuvent n’avoir que très peu de signes cliniques liés à la présence de puces voire pas du tout et ne présenter qu’un prurit occasionnel. Au contraire, d’autres animaux pourront présenter un prurit important et des lésions érythémateuses et alopéciques. Les puces peuvent transmettre un vers plat  (Dipylidium caninum) au chien.
Une infestation massive peut provoquer une anémie surtout chez les animaux jeunes, âgés ou débilités.

Les méthodes de lutte

Pour lutter efficacement contre les parasites externes, il faut prendre en compte le risque parasitaire sur l’animal et le risque de ré-infestation via l’environnement.
Le traitement de l’animal et la prévention des infestations (avec un insecticide et/ou un régulateur de croissance des insectes) doit être adapté à son : son mode de vie, son stade physiologique, son état cutané, son environnement, son contact avec des congénères, son contact avec des enfants.
Il est important de traiter aussi l’habitat : Nettoyage, aspiration, insecticide si nécessaire.

——————————-

LES TIQUES

Les tiques sont des acariens, parasites occasionnels des animaux de production et des carnivores domestiques, plus rarement de l’Homme. Elles représentent un risque majeur pour la santé de votre animal et la vôtre. Les tiques se trouvent principalement dans le milieu extérieur : dans le jardin, à la campagne, dans la forêt…

Les effets sur l’animal

Les tiques transmettent plusieurs maladies graves voire mortelles : la piroplasmose, l’ehrlichiose, la borréliose de Lyme.
Par ailleurs, les morsures de tiques sont douloureuses et sont susceptibles de s’infecter. Une infestation massive peut causer une anémie ; du fait des volumineux repas sanguins réalisés sur l’hôte. Chaque espèce de tique est le vecteur de maladies.

Il existe en France 3 principales espèces de tiques occupant des zones variables du territoire :

Ixodes ricinus
– espèce la plus répandue en France
– dans les sous-bois humides
– vecteur de la borréliose de Lyme (transmissible à l’Homme : zoonose !) : hyperthermie, anorexie, troubles nerveux, boiterie, insuffisance rénale

Dermacentor reticulatus 
– très présente en France
– dans différents milieux (même péri-urbain)
– vecteur de la piroplasmose (ou babésiose) : hyperthermie, abattement, pâleur des muqueuses, coloration foncée des urines, insuffisance rénale et hépatique

Rhipicephalus sanguineus 
– dans le sud de la France
– adaptée à la sécheresse mais peut envahir l’habitat
– vecteur de l’ehrlichiose : hyperthermie, abattement, anorexie, hémorragies
– vecteur mineur de la piroplasmose

La méthode de lutte
  • Vaccination contre la Piroplasmose et la maladie de Lyme. La maladie de Lyme affecte l’homme et de nombreuses espèces de mamifères dont le chien et le chat. Pour rappel, elle se caractérise chez le chien par un état fébrile accompagné de douleurs articulaires et peut évoluer sous des formes plus graves. La prévention passe par un vaccin et la mise en place d’un traitement antiparasitaire..
  • Traitement et prévention de l’animal avec un produit acaricide adapté à l’espèce de tique incriminée.
  • Traitement de l’habitat ou du chenil en cas d’infestation (surtout pour Rhipicephalus sanguineus)

——————————-

LES PHLÉBOTOMES

Les phlébotomes (P. perniciosus et ariasi en France) sont des insectes surtout présents dans les régions chaudes à activité crépusculaire et nocturne. Les phlébotomes trouvent refuge dans des crevasses, arbres, terriers et craignent le vent. En France, on les retrouve dans le pourtour méditerranéen.
La durée du cycle des phlébotomes est en moyenne de 1 mois. Après un passage par un stade œuf, larvaire puis nymphal, les phlébotomes adultes femelles sont des vecteurs potentiels de parasites, les Leishmanies (Leishmania infantum en France), qu’elles peuvent transmettre avec leurs piqûres.
Seules les femelles sont hématophages. Après accouplement, le repas sanguin permet d’amener les œufs de phlébotomes à maturité.

Les effets sur l’animal

La piqûre de phlébotomes est douloureuse et induit une réaction locale, souvent sous forme de papule (lésion cutanée de laquelle ne s’écoule aucune substance liquide, forme en relief de taille variable) qui persiste 15 à 20 jours.

La leishmaniose est une maladie chronique transmise par les phlébotomes, affectant préférentiellement les canidés, mais il s’agit aussi d’une zoonose, pouvant atteindre l’Homme. Elle est présente en Amérique centrale et du Sud, en Afrique et dans la zone du pourtour méditerranéen en Europe (Portugal, Espagne, Italie, Grèce, sud de la France).

Chez le chien, des symptômes cutanés, oculaires et généraux (abattement, amaigrissement, anémie, insuffisance rénale, hypertrophie des ganglions et de la rate…) peuvent être observés, conduisant le plus souvent à la mort en absence de traitement.

La méthode de lutte contre les piqûres et contre la leishmaniose
  • Prévention de la maladie dans les zones à risque par le biais de la vaccination 
  • Utilisation de produits répulsifs adaptés contre les phlébotomes
  • Maintien des animaux concernés à l’intérieur du crépuscule au matin
  • Utilisation de moustiquaires imprégnées et/ou de diffuseurs d’insecticides.

——————————-

LES MOUSTIQUES

Comme chacun le sait, les moustiques sont des petits insectes volants de 5-6 mm. Les femelles se nourrissent de sang et peuvent donc piquer et transmettre des pathogènes aux mammifères et à l’Homme.

Les adultes pondent leurs œufs dans l’eau. L’œuf constitue une forme d’hibernation, en attendant les températures printanières. La larve est aquatique et se nourrit de micro-organismes sous la surface de l’eau ; elle remonte à la surface pour respirer. La nymphe ne se nourrit pas mais se déplace dans l’eau.

Les adultes vivent hors de l’eau. Après accouplement, la femelle recherche un hôte vertébré ; le repas de sang est nécessaire à la production d’œufs.

Les effets sur l’animal

Les piqûres de moustiques sont peu douloureuses mais peuvent conduire à la formation de papules prurigineuses voire à une dermatite par hypersensibilité. Par ailleurs, les moustiques peuvent transmettre des vers plats (Dirofilaria immitis, responsable de la dirofilariose cardio-pulmonaire et Dirofilaria repens, responsable de la dirofilariose cutanée). Ils peuvent aussi transmettre des virus par exemple.

La méthode de lutte contre les piqûres et contre la dirofilariose cardio-pulmonaire
  • Utilisation de produits répulsifs adaptés contre les moustiques
  • Prévention de la maladie dans les zones à risque par un traitement adapté
Catégories
Chats Chiens Identification Règlementation

Identification des chiens et des chats

L‘identification électronique, pourquoi ?
Identifier un animal de compagnie est une obligation réglementaire. Cette règle s’est progressivement étendue à tous les carnivores domestiques (chien, chat, furet). Le transpondeur électronique est maintenant indispensable pour tout animal qui circule au sein de l’Union Européenne.
 
Tout chien/chat/furet faisant l’objet d’un transfert de propriété, même à titre gratuit, doit être identifié avant la cession. C’est la personne qui donne l’animal qui doit s’en charger. La Loi du 20 juin 2008 interdit la cession d’un chien ou d’un chat sans un certificat vétérinaire qui indique le numéro d’identification de l’animal.

D’après la loi du 6 janvier 1999 et du 17 mai 2011, l’identification des chiens et des chats est obligatoire pour :

  • toute cession (don ou vente)
  • tous les chiens âgés de plus 4 mois, nés après janvier 1999
  • tous les chats âgés de plus de 7 mois, nés après le 01 janvier 2012
Même si le tatouage à l’encre reste accepté en France, ce mode d’identification ne cesse de régresser car il présente plusieurs inconvénients : il nécessite une anesthésie générale de l’animal, la lisibilité des caractères s’estompe au fil du temps et les falsifications sont possibles. L’identification électronique est fiable puisque valable toute la vie de l’animal et l’information est inaltérable et infalsifiable.
 
Pour toute identification après le 03 juillet 2011, seul le transpondeur électronique est reconnu hors de France. Le nombre d’animaux de compagnie identifiés annuellement continue à augmenter :

2009 : 792 484, 2010 : 820 879 (+3% en un an), 2011: 924 495 (+ 12 % en un an)

 

Une mise en place rapide et non contraignante lors d’une consultation
L’implantation d’un transpondeur est un acte vétérinaire. Après avoir vérifié que l’animal n’est pas déjà porteur d’une puce, le transpondeur est implanté sous la peau grâce à un injecteur spécial, à la base du cou (la gouttière jugulaire gauche) chez les chiens et les chats.
 
Après la pose, la lisibilité du transpondeur est vérifiée grâce à un lecteur scanner qui décode le message émis en réponse par le transpondeur. Le code d’identification électronique contient 15 chiffres :
– 3 chiffres pour le code du pays (250 pour la France)
 2 chiffres pour l’espèce (22 correspond aux NAC, 25 aux équidés et 26 aux carnivores domestiques)
– 2 chiffres pour le code du fabricant
– 8 chiffres pour le n° d’identification spécifique à l’animal
 
L’identification permet de connaître en consultant un fichier un certain nombre de renseignements le concernant : nom du propriétaire, adresse, numéro de téléphone, date de naissance de l’animal, race, couleur de la robe, sexe et statut reproducteur au moment de l’identification électronique.
 
Comment retrouver mon animal ? Comment mettre à jour mes coordonnées sur ma puce ?
Pour toute démarche concernant l’identification de votre chien, votre chat ou de votre furet, vous pouvez contacter l’ICAD qui est l’organisme de l’Identification des Carnivores Domestiques https://www.i-cad.fr