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Chiens Environnement Information

La plage peut être un endroit dangereux pour votre chien

La plage est généralement un espace de loisir et de détente. Cependant cet environnement est potentiellement à risque pour votre compagnon. En étant attentif et prévenant, il est possible d’éviter tous les désagréments :

  • coups de chaleur : les conséquences peuvent-être dramatiques
  • coups de soleil
  • noyade
  • intoxication à l’eau de mer
  • envenimation par des animaux marins

Veuillez lire attentivement ce document qui vous informera de ces risques et des conduites à tenir si vous y êtes confrontés.

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Lapins NAC Stérilisation Vaccination

La consultation du lapin

Il est indispensable, afin de s’assurer de la bonne santé du lapin d’effectuer une consultation annuelle. A l’origine animal sauvage herbivore, le lapin domestique de compagnie est devenu sédentaire.

Lors de cette visite, le vétérinaire :

  • Vérifiera le poids du lapin. Ce dernier a tendance à prendre du poids. C’est souvent lié à une faible activité et une nourriture inadaptée. Il faut donc éviter de lui donner des friandises qui ne font pas partie de son régime alimentaire naturel.
  • Contrôlera l’alimentation que son maître lui propose. Cette alimentation doit se composer essentiellement de foin qui assure un transit intestinal convenable et permet l’usure indispensable de ses dents.
  • Contrôlera sa dentition et plus précisément la longueur des ses incisives. Par manque d’usure, ces dernières peuvent pousser et s’enrouler vers l’intérieur de la cavité buccale. L’examen des molaires pourra également être effectué à l’aide de matériel spécifique, avec ou sans anesthésie. Les conséquences des pathologies liées aux dents peuvent être source de douleurs, être graves et parfois mortelles. Il convient donc d’être vigilant.
  • Palpera son abdomen afin de repérer une anomalie de l’appareil digestif. Lors de leur toilette, les lapins peuvent ingérer des poils qui forment alors des boules.
  • Examinera ses oreilles afin de détecter d’éventuelles otites.
  • Examinera également la partie externe de son anus.
  • Auscultera son rythme cardiaque.
  • Et généralement, effectuera une vaccination.

Comme la plupart des animaux domestiques, le lapin est sujet à certaines maladies. Leur prévention est donc indispensable.

La vaccination contre la myxomatose et la maladie hémorragique virale doit s’effectuer annuellement. Ces deux maladies sont mortelles, elles sont transmises par des insectes. A l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de les soigner.

Une grande majorité des lapins femelles âgées de plus de 5 ans présente un risque élevé de développer des tumeurs utérines ou ovariennes. La meilleure solution afin de prévenir cette pathologie est de pratiquer une ovario hystérectomie à partir de 6 mois.

Quant aux mâles, qui cherchent inévitablement à marquer leur territoire, ils présentent souvent des problèmes de cohabitation avec leurs congénères. La stérilisation leur permettra de palier à ces désagréments comportementaux (jets d’urine, agressivité…).

Les lapins peuvent vivre 8 à 10 années en moyenne. Ce sont des animaux généralement curieux, joueurs et territoriaux. Il est préférable que son environnement l’autorise à se dépenser. Un minimum d’espace pour leur activité est nécessaire avec des points stratégiques pour effectuer la toilette, se reposer cacher et manger. Le lapin mange régulièrement tout au long de la journée, son « assiette à foin » doit être toujours garnie.

Un lapin en liberté dans une habitation coure des risques. Il faut veiller à sa sécurité, notamment concernant les ouvertures par lesquelles il pourrait s’échapper et les installations électriques avec lesquelles il pourrait s’électrocuter. Votre animal n’hésitera pas à ronger un câble électrique par exemple.

Le Docteur Lamboy vous apportera conseils et informations, n’hésitez pas à le solliciter en lui posant des questions lors de la consultation.

 

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Chats Chiens Identification

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Chiens Information Vaccination

La vaccination chez le chien

Qu’est-ce que la vaccination ?

Comme chez l’Homme, la vaccination a un double objectif :

  • protéger un individu contre des maladies infectieuses
  • protéger les populations de la circulation des agents responsables de ces maladies. Plus le nombre d’individus vaccinés est grand, plus la fréquence de la maladie diminue dans la population. Relâcher la pression vaccinale conduit à faciliter la ré-émergence de la maladie !
Que fait le vaccin sur l’organisme ?

Par l’injection d’un vaccin, on stimule le système immunitaire. Le système immunitaire sera prêt à se défendre efficacement lorsqu’il rencontrera le véritable agent infectieux. Ainsi l’animal ne présentera pas la maladie ou alors une forme atténuée.
Le système immunitaire va développer des défenses. Ces défenses sont des anticorps ou des cellules (macrophages, lymphocytes) qui vont bloquer l’agent infectieux dès son entrée dans l’organisme. Il existe des vaccins contre les virus, les bactéries et les parasites.

Quels animaux doivent être vaccinés ?

En France, tous les chiens et les chats ne sont pas bien vaccinés. Pourtant, la vaccination est utile à tous les animaux ! Pour que les vaccins restent efficaces, les rappels doivent être faits pendant toute la vie du chien ou du chat. Votre vétérinaire discutera avec vous du type de vaccins à administrer à votre animal en fonction de son lieu de résidence, de son mode de vie, de son âge.

Contre quelles maladies peut-on vacciner votre chien ?

La vaccination permet de protéger le chien contre différentes maladies. Selon le protocole choisi, différentes injections peuvent être necessaires. Comment savoir contre quoi est vacciné un chien ?
Sur le carnet de vaccination, chaque maladie est identifiée par une lettre, souvent la première lettre du nom de la maladie, ainsi que sur les vignettes apposées sur le carnet. Ainsi un chien vacciné avec un vaccin CHPPiL est vacciné contre la maladie de Carré (C), l’Hepatite (H), la Parvovirose (P), le virus de la toux de chenil (Pi) et la Leptospirose (L).

C : Maladie de Carré
La Maladie de Carré est due au Canine Distemper Virus. Elle peut être à l’origine de fièvre, troubles respiratoires, digestifs, oculaires, cutanés ou nerveux. La mortalité est élevée. La contamination se fait par contact avec un chien malade.

H : Hépatite de Rubarth
L’Hépatite de Rubarth est due au Canine Adéno Virus de type 1. Elle est responsable d’une grave atteinte du foie et d’une kératite bleue caractéristique.

P : Parvovirose
La Parvovirose est due au Canine Parvo Virus de type 2 (a, b, c). Elle est responsable d’une gastro-entérite hémorragique grave qui conduit souvent à la mort, surtout sur les jeunes chiots. La maladie est très contagieuse et le virus est très résistant dans le milieu extérieur. La contamination se fait par contact avec des chiens malades ou passage dans un environnement où des chiens malades ont circulé.

Pi : Agent Parainfluenza 
La Toux de Chenil est une trachéo-bronchite. Elle est due à l’association de virus (ParainfluenzaVirus, CanineAdénoVirus de type 2) et de bactéries (Bordetella BronchisepticaMycoplasma spp.). La maladie est parfois longue à guérir mais elle reste la plupart du temps peu grave. Les chiens toussent et sont contagieux pour leurs congénères.

L : Leptospirose
La leptospirose est due à une bactérie, Leptospira interrogans. La maladie est responsable d’une atteinte rénale grave qui peut mener à la mort. La contamination se fait souvent via l’urine des rongeurs, dans un environnement humide. Il s’agit d’une maladie qui touche aussi l’Homme (zoonose).
La vaccination vise à protéger l’animal mais aussi à limiter le risque de contamination.

Leish : Leishmaniose
La leishmaniose est due à un parasite, Leishmania infantum en Europe. La zone d’endémie se situe sur le pourtour méditerranéen (Portugal Espagne, Italie, Grèce et sud de la France). La contamination se fait des piqûres d’insectes nommés Phlébotomes.

Une contamination est également possible par don du sang, saillie, mise bas. Le portage asymptomatique est majoritaire mais la maladie peut se déclarer opportunément après une incubation très longue (plusieurs mois à plusieurs années).

La maladie entraîne des atteintes générales, cutanées, articulaires. Elle aboutit souvent à une insuffisance rénale, mortelle. Le traitement étant délicat, la prévention est indispensable. Les antiparasitaires externes visent à réduire la contamination en diminuant le nombre de piqûres par les phlébotomes. La vaccination vise à éviter l’apparition de la maladie en préparant le système immunitaire à lutter contre une éventuelle infection par le parasite.
En savoir plus sur la Leishmaniose

Piro : piroplasmose
La piroplasmose est due à un parasite, Babesia canis. La contamination se fait par des morsures de tiques. La maladie entraîne subitement une anorexie et une fatigue forte et aboutit à une anémie. Le traitement doit être mis en place rapidement. Les antiparasitaires externes vont permettre d’éviter les morsures de tiques. La vaccination permet également de limiter l’apparition de la maladie.

La vaccination en pratique

La consultation vaccinale est un rendez-vous important avec le vétérinaire. C’est l’occasion de réaliser un véritable bilan de santé. Elle a pour objectif premier de vacciner le chien ou le chat pour le protéger contre les maladies infectieuses. 

La vaccination sur un animal jamais vacciné auparavant va demander plusieurs injections à plusieurs semaines d’intervalle. Le nombre d’injections et l’intervalle entre celles-ci seront déterminés par le vétérinaire.

La consultation vaccinale est aussi un moment d’échange entre le vétérinaire, l’animal et le propriétaire. Le vétérinaire va pouvoir examiner le chien ou le chat pour déceler tout problème. Cela pourra être l’occasion d’aborder la nourriture, le comportement, le suivi des problèmes de santé chroniques, la stérilisation médicale ou chirurgicale, les antiparasitaires, etc…

Sur un chiot ou un  chaton, chaque consultation vaccinale est l’occasion de faire un bilan sur la croissance, l’éducation, la nourriture. Sur un animal qui prend de l’âge, la consultation vaccinale peut être l’occasion de faire un bilan senior.

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Chats

Le comportement du chat

Les chats sont des animaux territoriaux. Leur bien-être est directement lié à l’organisation de leur territoire. Afin d’assurer le bien-être de votre chat, son territoire devrait idéalement être bien organisé en zones clairement délimitées appelées champs d’activité.

Un chat a besoin d’avoir une zone définie pour chacune de ses activités : manger, dormir, se cacher, faire ses besoins, jouer et observer. 

Le chat se déplace d’une zone d’activité à une autre en prenant un chemin précis qu’il marque avec des phéromones.  Les phéromones sont des substances chimiques sécrétées en très faibles quantités par certaines zones du corps qui aident les chats à gérer leur territoire et à communiquer avec eux.

Les bases de l’équilibre comportemental du chat

Le chat requiert de la stabilité dans son environnement : lieu de vie, mobilier, individus et autres animaux. Il est nécessaire de différencier ses secteurs d’activité : un secteur pour l’alimentation, un secteur pour l’élimination, des secteurs pour le repos et des secteurs pour la distraction. Il délimite ses secteurs d’activité par des marquages : des secteurs de répartition d’odeurs à l’aide de phéromones ; des secteurs pour les griffades principalement proches des lieux de sommeil, des lieux de dépose urinaire qui sont également des marques de territoire.

Les chats utilisent donc différents types de marquage qui permettent ainsi de repérer leur état de quiétude ou de stress.

  • Marquages faciaux (sécrétés par des chats calmes) : Lorsqu’un chat se sent apaisé dans son environnement, il frotte sa tête contre des coins de meubles, de porte ou de murs afin de déposer des phéromones calmantes. C’est ce qu’on appelle le marquage facial. Les chats peuvent effectuer ce type de marquage sur des personnes ou des animaux en signe de confiance.
  • Marquages d’alarme (sécrétés par des chats stressés) : Lorsqu’un chat est soumis à un facteur de stress, ou si son environnement se voit modifié, il peut manifester son stress par des marquages urinaires, des griffades sur des surfaces verticales ou des largages de contenu de ses glandes anales. Les phéromones libérées lors de ces manifestations peuvent provoquer un état de stress chez d’autres chats s’approchant des marquages.
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Chiens Dermatologie Parasites

Les parasites externes chez le chien

LES PUCES

Les puces constituent un risque parasitaire majeur. Ce sont des insectes piqueurs, parasites de nos carnivores domestiques, susceptibles également de piquer l’Homme. Durant son cycle de vie, une puce passe 95% du temps dans l’environnement (pelouses, abris de jardin, mais aussi meubles, parquets, moquettes…) et 5% sur l’animal.
Ce dernier constitue une source d’approvisionnement permanente pour ses repas sanguins et un lieu de ponte exclusif (27 œufs par jour pendant 50 jours, soit 1350 œufs en moyenne pour une puce femelle). Les œufs tombent du pelage sur le sol des zones fréquentées par les animaux. Les échanges de puces entre animaux sont donc minimes, comparativement aux infestations provenant de l’environnement. La larve issue de l’œuf de puce est mobile et se nourrit de débris, dont les déjections de puces adultes. A la fin de son développement, elle s’entoure d’un cocon de fibres très résistant qui peut se maintenir plusieurs mois dans l’environnement, jusqu’à l’émergence de la puce adulte.

Les effets sur l’animal

Les animaux peuvent n’avoir que très peu de signes cliniques liés à la présence de puces voire pas du tout et ne présenter qu’un prurit occasionnel. Au contraire, d’autres animaux pourront présenter un prurit important et des lésions érythémateuses et alopéciques. Les puces peuvent transmettre un vers plat  (Dipylidium caninum) au chien.
Une infestation massive peut provoquer une anémie surtout chez les animaux jeunes, âgés ou débilités.

Les méthodes de lutte

Pour lutter efficacement contre les parasites externes, il faut prendre en compte le risque parasitaire sur l’animal et le risque de ré-infestation via l’environnement.
Le traitement de l’animal et la prévention des infestations (avec un insecticide et/ou un régulateur de croissance des insectes) doit être adapté à son : son mode de vie, son stade physiologique, son état cutané, son environnement, son contact avec des congénères, son contact avec des enfants.
Il est important de traiter aussi l’habitat : Nettoyage, aspiration, insecticide si nécessaire.

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LES TIQUES

Les tiques sont des acariens, parasites occasionnels des animaux de production et des carnivores domestiques, plus rarement de l’Homme. Elles représentent un risque majeur pour la santé de votre animal et la vôtre. Les tiques se trouvent principalement dans le milieu extérieur : dans le jardin, à la campagne, dans la forêt…

Les effets sur l’animal

Les tiques transmettent plusieurs maladies graves voire mortelles : la piroplasmose, l’ehrlichiose, la borréliose de Lyme.
Par ailleurs, les morsures de tiques sont douloureuses et sont susceptibles de s’infecter. Une infestation massive peut causer une anémie ; du fait des volumineux repas sanguins réalisés sur l’hôte. Chaque espèce de tique est le vecteur de maladies.

Il existe en France 3 principales espèces de tiques occupant des zones variables du territoire :

Ixodes ricinus
– espèce la plus répandue en France
– dans les sous-bois humides
– vecteur de la borréliose de Lyme (transmissible à l’Homme : zoonose !) : hyperthermie, anorexie, troubles nerveux, boiterie, insuffisance rénale

Dermacentor reticulatus 
– très présente en France
– dans différents milieux (même péri-urbain)
– vecteur de la piroplasmose (ou babésiose) : hyperthermie, abattement, pâleur des muqueuses, coloration foncée des urines, insuffisance rénale et hépatique

Rhipicephalus sanguineus 
– dans le sud de la France
– adaptée à la sécheresse mais peut envahir l’habitat
– vecteur de l’ehrlichiose : hyperthermie, abattement, anorexie, hémorragies
– vecteur mineur de la piroplasmose

La méthode de lutte
  • Vaccination contre la Piroplasmose et la maladie de Lyme. La maladie de Lyme affecte l’homme et de nombreuses espèces de mamifères dont le chien et le chat. Pour rappel, elle se caractérise chez le chien par un état fébrile accompagné de douleurs articulaires et peut évoluer sous des formes plus graves. La prévention passe par un vaccin et la mise en place d’un traitement antiparasitaire..
  • Traitement et prévention de l’animal avec un produit acaricide adapté à l’espèce de tique incriminée.
  • Traitement de l’habitat ou du chenil en cas d’infestation (surtout pour Rhipicephalus sanguineus)

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LES PHLÉBOTOMES

Les phlébotomes (P. perniciosus et ariasi en France) sont des insectes surtout présents dans les régions chaudes à activité crépusculaire et nocturne. Les phlébotomes trouvent refuge dans des crevasses, arbres, terriers et craignent le vent. En France, on les retrouve dans le pourtour méditerranéen.
La durée du cycle des phlébotomes est en moyenne de 1 mois. Après un passage par un stade œuf, larvaire puis nymphal, les phlébotomes adultes femelles sont des vecteurs potentiels de parasites, les Leishmanies (Leishmania infantum en France), qu’elles peuvent transmettre avec leurs piqûres.
Seules les femelles sont hématophages. Après accouplement, le repas sanguin permet d’amener les œufs de phlébotomes à maturité.

Les effets sur l’animal

La piqûre de phlébotomes est douloureuse et induit une réaction locale, souvent sous forme de papule (lésion cutanée de laquelle ne s’écoule aucune substance liquide, forme en relief de taille variable) qui persiste 15 à 20 jours.

La leishmaniose est une maladie chronique transmise par les phlébotomes, affectant préférentiellement les canidés, mais il s’agit aussi d’une zoonose, pouvant atteindre l’Homme. Elle est présente en Amérique centrale et du Sud, en Afrique et dans la zone du pourtour méditerranéen en Europe (Portugal, Espagne, Italie, Grèce, sud de la France).

Chez le chien, des symptômes cutanés, oculaires et généraux (abattement, amaigrissement, anémie, insuffisance rénale, hypertrophie des ganglions et de la rate…) peuvent être observés, conduisant le plus souvent à la mort en absence de traitement.

La méthode de lutte contre les piqûres et contre la leishmaniose
  • Prévention de la maladie dans les zones à risque par le biais de la vaccination 
  • Utilisation de produits répulsifs adaptés contre les phlébotomes
  • Maintien des animaux concernés à l’intérieur du crépuscule au matin
  • Utilisation de moustiquaires imprégnées et/ou de diffuseurs d’insecticides.

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LES MOUSTIQUES

Comme chacun le sait, les moustiques sont des petits insectes volants de 5-6 mm. Les femelles se nourrissent de sang et peuvent donc piquer et transmettre des pathogènes aux mammifères et à l’Homme.

Les adultes pondent leurs œufs dans l’eau. L’œuf constitue une forme d’hibernation, en attendant les températures printanières. La larve est aquatique et se nourrit de micro-organismes sous la surface de l’eau ; elle remonte à la surface pour respirer. La nymphe ne se nourrit pas mais se déplace dans l’eau.

Les adultes vivent hors de l’eau. Après accouplement, la femelle recherche un hôte vertébré ; le repas de sang est nécessaire à la production d’œufs.

Les effets sur l’animal

Les piqûres de moustiques sont peu douloureuses mais peuvent conduire à la formation de papules prurigineuses voire à une dermatite par hypersensibilité. Par ailleurs, les moustiques peuvent transmettre des vers plats (Dirofilaria immitis, responsable de la dirofilariose cardio-pulmonaire et Dirofilaria repens, responsable de la dirofilariose cutanée). Ils peuvent aussi transmettre des virus par exemple.

La méthode de lutte contre les piqûres et contre la dirofilariose cardio-pulmonaire
  • Utilisation de produits répulsifs adaptés contre les moustiques
  • Prévention de la maladie dans les zones à risque par un traitement adapté
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Chats Chiens Identification Règlementation

Identification des chiens et des chats

L‘identification électronique, pourquoi ?
Identifier un animal de compagnie est une obligation réglementaire. Cette règle s’est progressivement étendue à tous les carnivores domestiques (chien, chat, furet). Le transpondeur électronique est maintenant indispensable pour tout animal qui circule au sein de l’Union Européenne.
 
Tout chien/chat/furet faisant l’objet d’un transfert de propriété, même à titre gratuit, doit être identifié avant la cession. C’est la personne qui donne l’animal qui doit s’en charger. La Loi du 20 juin 2008 interdit la cession d’un chien ou d’un chat sans un certificat vétérinaire qui indique le numéro d’identification de l’animal.

D’après la loi du 6 janvier 1999 et du 17 mai 2011, l’identification des chiens et des chats est obligatoire pour :

  • toute cession (don ou vente)
  • tous les chiens âgés de plus 4 mois, nés après janvier 1999
  • tous les chats âgés de plus de 7 mois, nés après le 01 janvier 2012
Même si le tatouage à l’encre reste accepté en France, ce mode d’identification ne cesse de régresser car il présente plusieurs inconvénients : il nécessite une anesthésie générale de l’animal, la lisibilité des caractères s’estompe au fil du temps et les falsifications sont possibles. L’identification électronique est fiable puisque valable toute la vie de l’animal et l’information est inaltérable et infalsifiable.
 
Pour toute identification après le 03 juillet 2011, seul le transpondeur électronique est reconnu hors de France. Le nombre d’animaux de compagnie identifiés annuellement continue à augmenter :

2009 : 792 484, 2010 : 820 879 (+3% en un an), 2011: 924 495 (+ 12 % en un an)

 

Une mise en place rapide et non contraignante lors d’une consultation
L’implantation d’un transpondeur est un acte vétérinaire. Après avoir vérifié que l’animal n’est pas déjà porteur d’une puce, le transpondeur est implanté sous la peau grâce à un injecteur spécial, à la base du cou (la gouttière jugulaire gauche) chez les chiens et les chats.
 
Après la pose, la lisibilité du transpondeur est vérifiée grâce à un lecteur scanner qui décode le message émis en réponse par le transpondeur. Le code d’identification électronique contient 15 chiffres :
– 3 chiffres pour le code du pays (250 pour la France)
 2 chiffres pour l’espèce (22 correspond aux NAC, 25 aux équidés et 26 aux carnivores domestiques)
– 2 chiffres pour le code du fabricant
– 8 chiffres pour le n° d’identification spécifique à l’animal
 
L’identification permet de connaître en consultant un fichier un certain nombre de renseignements le concernant : nom du propriétaire, adresse, numéro de téléphone, date de naissance de l’animal, race, couleur de la robe, sexe et statut reproducteur au moment de l’identification électronique.
 
Comment retrouver mon animal ? Comment mettre à jour mes coordonnées sur ma puce ?
Pour toute démarche concernant l’identification de votre chien, votre chat ou de votre furet, vous pouvez contacter l’ICAD qui est l’organisme de l’Identification des Carnivores Domestiques https://www.i-cad.fr
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Maladies Rongeurs

Avitaminose ou troubles métaboliques du Cochon d’Inde

Le cochon d’inde appelé également cobaye est incapable de synthétiser la vitamine C du fait d’un déficit naturel en une enzyme hépatique, qui permet la transformation du glucose en acide ascorbique. Il est le seul rongeur à présenter cette particularité qui se retrouve aussi chez l’Homme, les primates supérieurs, divers poissons, les invertébrés et les insectes. La vitamine C a un rôle majeur dans la formation du cartilage, de la dentine et des tissus de soutien. Elle a aussi un effet anti-stress puisqu’elle intervient dans la genèse des hormones surrénaliennes.

Une avitaminose désigne donc un manque d’une ou plusieurs vitamines qui peut entraîner des troubles plus ou moins graves chez le cochon d’Indes. Ces troubles provoquent des altérations osseuses et dentaires, mais aussi des anomalies de la croissance, ainsi qu’une mauvaise cicatrisation des plaies. Les douleurs articulaires et osseuses sont dues à des lésions hémorragiques à mettre en rapport avec la mauvaise synthèse du collagène, ainsi qu’à des troubles de coagulation.

L’avitaminose C non traitée s’accompagne de perte de poids, de faiblesse, d’anémie et évolue vers la mort en 3 à 4 semaines. Il faut penser à une carence en vitamine C devant un cobaye qui présente un ou plusieurs des symptômes associés suivants, et il est alors nécessaire de consulter immédiatement votre vétérinaire : difficultés locomotrices, déformations osseuses, douleur à la palpation des grosses articulations et des masses musculaires, pododermatites érythémateuses et ulcératives, polyarthrites, saignements gingivaux et douleur dentaire, écoulement oculaire muco-purulent, poil piqué, dermite du sillon labial, affaiblissement général, apathie, prostration, anorexie, retard de croissance.

Une nourriture adaptée au cobaye est indispensable, comme du foin, des granulés ou mélanges complets, des fruits et légumes frais. Un complément quotidien en vitamine C pourra être prescrit par votre vétérinaire. Cet apport est particulièrement recommandé pour les jeunes en croissance, les animaux anorexiques ou convalescents et les femelles en reproduction.

 
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Information

Qu’est-ce que le LOF ?

C’est un registre dans lequel sont inscrits les chiens de race.
Grâce à lui, il est possible de connaître les origines d’un animal, de retrouver ses ascendants ou ses descendants. Il autorise le suivi des différentes lignées répertoriées et leur comparaison grâce à l’enregistrement systématique des récompenses officielles obtenues par chaque animal (que ce soit en exposition pour sa conformité au standard de la race ou en utilisation pour ses qualités de travail).
Le LOF permet donc de détecter les meilleures lignées et les meilleurs reproducteurs.
À son ouverture, le LOF était un registre au sens littéral du terme : « gros cahier où l’on inscrit des notes dont on veut garder le souvenir ». Un tel support était largement suffisant pour recevoir l’inscription des 200 chiens qui ont été déclarés à la SCC durant la première année de fonctionnement du LOF.
De nos jours, ce sont près de 200 000 inscriptions qui y sont enregistrées chaque année. C’est pourquoi il est actuellement constitué d’un fichier informatique.

Comment fonctionne le LOF ?
L’inscription des chiens (réglementée par l’article 5 du décret n°74-195 du 26 février 1974 relatif à la tenue du livre généalogique canine) peut s’effectuer selon l’une des quatre modalités suivantes :

  • au titre de la descendance quand il s’agit de chiot issus de parents eux-mêmes déjà inscrits définitivement, ils reçoivent alors un Certificat de Naissance qui témoigne de leur inscription provisoire, car ils ne seront inscrits définitivement qu’après avoir été reconnus aptes lors de l’examen de confirmation, l’inscription définitive est attestée par la délivrance du Pedigree ;
  • à titre initial, quand le livre est ouvert, pour des chiens adultes dont on ne connaît pas les origines mais qui, à l’occasion de l’examen de confirmation, ont été reconnus conformes au standard de leur race et capables de contribuer à son amélioration ;
  • quand le livre est fermé : après trois générations successives enregistrées au livre d’attente, après confirmation et avis de l’association de race ;
  • au titre de l’importation, quand il s’agit de chiens inscrits à un livre généalogique étranger reconnu par la SCC et reconnus aptes par un expert de la SCC chargé de la confirmation.
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Organisation mondiale de la santé animale

L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) est l’organisation intergouvernementale chargée d’améliorer la santé animale dans le monde. Elle a été créée par l’Accord international du 25 janvier 1924 sous le nom d’Office international des épizooties.

L’OIE est reconnue comme référence par l’Organisation Mondiale du commerce (OMC) et compte 180 pays et territoires membres en 2013. Elle est en relation permanente avec plus de 62 autres organisations internationales et régionales et dispose de représentations régionales et sous-régionales sur tous les continents. Son siège est à Paris et ses langues de travail sont l’anglais, l’espagnol et le français. Elle est dirigée depuis 2001 par le vétérinaire français Bernard Vallat.

Les missions prioritaires de l’OIE sont les suivantes :

Transparence
Garantir la transparence de la situation des maladies animales dans le monde
Information scientifique
Collecter, analyser et diffuser l’information scientifique vétérinaire
Solidarité internationale
Apporter son expertise et stimuler la solidarité internationale pour contrôler les maladies animales
Sécurité sanitaire
Garantir la sécurité du commerce mondial en élaborant des normes sanitaires pour les échanges internationaux des animaux et de leurs produits dans le cadre du mandat confié à l’OIE par l’Accord SPS de l’OMC
Promotion des Services Vétérinaires
Promouvoir le cadre juridique et les ressources des Services Vétérinaires
Sécurité sanitaire des aliments et bien-être animal
Mieux garantir la sécurité sanitaire des aliments et promouvoir le bien-être animal en utilisant une approche scientifique

Cet organisme fut créé par l’Arrangement International le 25 janvier 1924 sous le nom d’Office international des épizooties à la suite de l’épizootie de peste bovine survenue en Belgique en 1920, du fait de l’importation de zébus en provenance d’Asie du Sud et destinés au Brésil. L’OIE faillit cependant disparaître après la seconde guerre mondiale lorsque l’ONU créa la FAO en 1946 et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1948, dont les compétences empiétaient largement sur celles de l’OIE. Des accords officiels furent signés par la suite avec la FAO en 1952 et avec l’OMS en 1960. Rebaptisé Organisation mondiale de la santé animale, l’organisme conserve toutefois son sigle OIE.

L’OIE compte actuellement 180 pays et territoires membres.

http://www.oie.int/fr/