Le profil nutritionnel est propre à chaque espèce d’animale. Il diffère en fonction de son âge, de sa physiologie et de son activité quotidienne.
Alimentation
Le profil nutritionnel est propre à chaque espèce d’animale. Il diffère en fonction de son âge, de sa physiologie et de son activité quotidienne.
La clinique vétérinaire Pasteur propose un large choix d’aliments secs (croquettes) et humides (pâtées, mousses, sachets fraîcheur), qui ont été soigneusement sélectionnés pour leurs hautes qualités nutritionnelles.
Nous vous proposons principalement les aliments des laboratoires Virbac et Hill’s et nous disposons d’une large gamme qui couvre les besoins de vos compagnons, selon leur âge, leur mode de vie, leur pathologie.
Si vous souhaitez un aliment non référencé à la clinique, nous vous le commandons.
Les aliments que vous propose votre vétérinaire sont dits « haut de gamme », c’est-à-dire qu’ils sont constitués d’éléments nutritionnels de grande qualité, leurs formulations complexes répondent à l’ensemble des besoins de votre animal.
La qualité des matières premières utilisées et la qualité de la fabrication permettent une meilleure digestibilité (facilement assimilé par l’organisme), les risques de problèmes intestinaux sont réduits, l’animal est en meilleure forme physique, les affections cutanées sont limitées, le pelage est brillant, et beaucoup de pathologies peuvent être évitées. L’investissement dans une bonne alimentation peut donc être amorti par la réduction des frais vétérinaires liés aux désordres intestinaux ou dermatologiques induits par un aliment mal adapté ou de moindre qualité.
Nous vous proposons des aliments physiologiques et des aliments diététiques, sous forme de croquettes (aliment sec) ou de pâtées (aliment humide).
Les aliments physiologiques sont dédiés aux animaux en bonne santé, ils seront adaptés en fonction de l’âge, de l’espèce, de la race, du mode de vie.
Les aliments diététiques sont formulés de manière spécifique pour la prise en charge d’une pathologie chronique (maladie rénale, cardiaque, allergie, problèmes digestifs, urinaires, gestion du poids, diabète, arthrose …). Ces aliments sont prescrits par le vétérinaire.
Si elle est de bonne qualité, l’alimentation humide ou pâtée est un excellent moyen de nourrir votre animal. Elle ne diffère de la croquette que par sa teneur en eau et présente de nombreux avantages. Elle permet à l’animal de bien s’hydrater. C’est particulièrement important chez les animaux âgés sujets aux maladies rénales ou chez les animaux victimes d’infections urinaires.
A volume équivalent elle est moins riche en énergie que la croquette ce qui présente un intérêt certain pour rassasier plus rapidement les animaux en surpoids. Elle est souvent appréciée par l’animal en terme de goût et peut constituer une excellente friandise qui reste adaptée nutritionnellement pour votre animal.
L’équipe de la clinique, expérimentée et régulièrement formée, est à votre écoute. Elle saura apporter des conseils nutritionnels adaptés et personnalisés aux besoins spécifiques de votre animal, tout au long de sa vie.
Alimentation spécifique
Les besoins énergétiques d’un jeune chiot sont proportionnellement plus élevés
que ceux d’un adulte !
Il n’est pas question de le nourrir avec un aliment standard pour chien adulte : il a besoin d’une nourriture très riche et spécifique pour prendre le meilleur départ possible dans la vie et l’aider à se développer harmonieusement.
Votre chiot est encore fragile et il a besoin d’être soutenu pour faire face à 3 impératifs : grandir harmonieusement, s’habituer à digérer autre chose que le lait maternel et obtenir un système immunitaire compétent.
– Une croissance rapide implique de fournir beaucoup d’énergie sous un faible volume car la capacité d’ingestion des chiots est encore limitée. Les matières grasses fournissent de l’énergie sous forme concentrée.
– Encore plus qu’un adulte, un chiot a besoin de beaucoup de protéines animales pour satisfaire son régime carnivore et couvrir ses besoins en acides aminés essentiels et non essentiels. Une très bonne digestibilité permettra une utilisation optimale des protéines pour l’élaboration du muscle et du squelette du chiot et permettra de limiter les troubles digestifs. L’ajout de prébiotique, probiotique et d’argiles aidera également à limiter ces troubles, fréquents chez le jeune animal.
– Un aliment enrichi en bétaglucanes (extrait de levure de bière) aide à l’acquisition des défenses naturelles propres du chiot au moment où la protection immunitaire apportée par sa mère disparaîtra progressivement.
Tandis que chez le chien de petite taille, la croissance est intense jusqu’à l’âge adulte, chez les chiens moyens ou grands (à partir de 11 kg), la croissance se fait en 2 phases : le chiot et le jeune chien.
Chez les chiens de moyennes et grande races, après le pic de croissance qui a lieu vers6 mois, les besoins énergétiques diminuent progressivement.
C’est le moment de modifier l’alimentation de votre chien pour qu’il atteigne son poids adulte lentement mais sûrement. Si vous le nourrissez avec un aliment trop riche, sans forcément bien mesurer les quantités quotidiennes, vous risquez de favoriser l’apparition de troubles ostéo-articulaires.
Une fois passé son pic de croissance, un chiot continue bien sûr à se développer : il faut donc lui apporter tous les éléments dont il a besoin en quantités suffisantes pour continuer sa croissance (protéines, acides gras essentiels, minéraux et vitamines), tout en contrôlant la quantité d’énergie qu’il va consommer tous les jours. Comme le système digestif n’est pas encore pleinement mature, il faut aussi limiter la part des glucides (amidon) plus que chez le chien adulte, car le chien les digère moins bien que les protéines et les matières grasses.
L’utilisation de protéines animales en quantité importante permet de couvir les besoins très élevés en protéines du chiot encore en croissance et lui fournit les acides aminés essentiels et non essentiels dont il a besoin. Cet apport élevé en protéines permet une croissance osseuse et musculaire harmonieuses.
Pour limiter le risque d’excès de poids, il faut que l’aliment destiné à un chiot en seconde partie de croissance ait une densité énergétique inférieure à celle de l’aliment que vous lui donniez au début. Les matières grasses sont les nutriments les plus riches en calories : il faut limiter leur consommation pour diminuer le niveau énergétique de la ration (surtout si votre chien a été stérilisé). Ceci est d’autant plus vrai chez le chien de grande race (à partir de 25 kg).
Donnez à votre chiot un aliment complet formulé spécifiquement pour permettre une croissance harmonieuse. Il sera ainsi à l’abri de toute carence nutritionnelle. La distribution de suppléments est alors contre-indiquée (ex : huile de foie de poisson) : elle ne fait que déséquilibrer la ration donnée.
A l’âge adulte, le chien doit bénéficier d’une alimentation qui couvre ses besoins nutritionnels de carnivore. Divers troubles peuvent apparaître à l’âge adulte : supoids (près de 40% des chiens), arthrose…
Le stade adulte recouvre des périodes différentes selon les races : de 11 mois à 9 ans chez les petits chiens, de 1 à 7 ans chez les chiens de races moyennes et de 18 mois à 5 ans chez les chiens de grandes races.
N’oublions pas que le chien est un carnivore ! Il faut beaucoup de protéines ! L’apport de protéines d’origine animale founira en outre une couverture optimale en acides gras essentiels.
Pour les animaux stérilisés ou prédisposés à l’embonpoint, un aliment « adapté » est recommandé. Avec un apport protéique élevé et un apport énergétique modéré, ce type d’aliment va aider à garder le poids de forme de votre chien. Riche en fibres, il va donner à votre chien une sensation se satiété.
Un apport en acides gras essentiels adapté aidera à assurer la brillance et la beauté du pelage. Dès l’âge de 3 ans pour certaines races, les chiens peuvent souffrir d’arthrose. La présence de chondroprotecteurs dans l’aliment peut aider à protéger les articulations. Par ailleurs, il est important de contrôler le poids de ces animaux pour limiter les sollicitations des articulations. Un aliment très digestible aura un effet bénéfique sur la quantité et la qualité des selles (volume réduit, selles fermes et odeur réduite).
Le vieillissement est un processus naturel qui peut arriver relativement tôt chez les grandes races. Même si votre chien vous paraît en bonne santé, il arrive à un moment où son organisme subit les atteintes de l’âge.
Chez les chiens géants ou de grandes races, dont l’espérance de vie est réduite, on considère qu’un chien est « mature » dès l’âge de 6 ans. Pour que votre chien garde une bonne qualité de vie malgré son âge faites évaluer sa santé au moins deux fois par an et adaptez son alimentation à ses besoins en suivant les conseils de votre vétérinaire.
Vers 8 ans, un chien « moyen » a atteint l’équivalent de 55 à 60 ans chez l’homme. Il entame donc le dernier tiers de sa vie. Même si votre chien n’est pas malade et qu’il présente peu de signes de vieillissement, ses fonctions vitales (cérébrale, digestive, rénale, immunitaire, etc.) déclinent peu à peu. Un vieux chien est plus fragile, plus vulnérable aux infections.
Le surpoids est à l’origine de nombreuses maladies dont certaines sont graves et peuvent réduire l’espérance de vie de votre animal. Les animaux en surpoids peuvent souffrir de diabète, d’arthrose, d’ insuffisance cardiaque …
En faisant mincir votre animal, vous l’aidez à retrouver une parfaite santé.
En revenant progressivement à son poids normal, votre animal va de nouveau pouvoir jouer, sauter, courir…Il va retrouver sa mobilité et sa joie de vivre.
La perte de poids commence dès l’alimentation et le mode de vie sont adaptés.
Votre vétérinaire établit avec vous un objectif de poids à atteindre. Le rythme de perte de poids idéal se situe entre 1 et 2% par semaine. Retrouver un poids optimal dépend du surpoids initial. Le bénéfice est visible dès les premières semaines.
La rapidité de l’amaigrissement est d’autant plus grande que :
– Les conseils nutritionnels sont suivis;
– les états alimentaires sont limités au maximum;
– l’animal fait de l’exercice.
A 8 semaines, un chaton doit consommer 250 kcal par kg de poids corporel, soit proportionnellement 4 fois plus d’énergie qu’un adulte !
Il n’est pas question de nourrir un chaton avec un aliment standard pour chat adulte : il a besoin d’une nourriture très riche et spécifique pour prendre le meilleur départ possible dans la vie et l’aider à se développer harmonieusement.
Votre chaton est encore fragile, il a besoin d’être soutenu pour faire face à 3 impératifs : grandir harmonieusement, s’habituer à digérer autre chose que le lait maternel et obtenir un système immunitaire compétent.
– La croissance rapide du chaton et ses capacités d’ingestion limitées (petit estomac) nécessitent de lui donner une nourriture riche en matières grasses pour lui fournir de l’énergie sous forme concentrée.
– Encore plus qu’un adulte, un chaton a besoin de beaucoup de protéines animales à la fois pour satisfaire son régime carnivore et couvir ses besoins en acides aminés essentiels et non essentiels. Une très bonne digestibilité permettra une utilisation optimale des protéines pour l’élaboration du muscle et du squelette du chaton et permettra de limiter les troubles digestifs. L’ajout de prébiotiques, probiotiques et d’argiles aidera également à limiter ces troubles, fréquents chez le jeune animal.
– Un aliment enrichi en bétaglucanes (extraits de levures de bière) aide à l’acquisition des défenses naturelles propres du chaton au moment où la protection immunitaires apportée par sa mère disparaît progressivement.
Après la stérilisation d’un chat, la production d’hormones sexuelles chute et ce nouveau statut hormonal s’accompagne d’une augmentation de l’appétit et une d’une diminution des besoins en énergie de 20% environ.
Il n’est plus question de le laisser dévorer comme avant sinon il risque de prendre très vite trop de poids !
A partir de la stérilisation, adaptez son régime alimentaire à ses nouveaux besoins.
La plupart des chats sont stérilisés quand ils atteignent l’âge de 6 mois. A ce stade, un chaton n’a bien sûr pas fini sa croissance (celle-ci se termine vers 1 an) : il faut donc lui apporter tous les éléments dont il a besoin pour continuer à se développer, tout en contrôlant la quantité d’énergie qu’il va consommer tous les jours. Comme le système digestif n’est pas encore pleinement mature, il faut aussi limiter la part des glucides (amidon), encore plus que chez le chat adulte ne les digère pas très bien.
L’utilisation de protéines animales en quantité importante permet de couvrir les besoins très élevés en protéines du chaton encore en croissance et de lui fournir tous les acides aminés essentiels dont il a besoin.
Tant que la croissance n’est pas finie, le chat a besoin d’apports élevés en calcium, en phosphore et autres minéraux ainsi qu’en vitamines pour construire des os solides. C’est encore plus important pour les races de chats les plus lourdes (ex : Maine Coon, chat des forêts norvégiennes, chat Birman…) chez qui la minéralisation du squelette est plus longue à s’achever que chez les chats plus légers, comme le Siamois.
Plus de 80 % des chats adultes sont stérilisés. La stérilisation entraîne deux risques majeurs : l’excès de poids (qui peut lui-même favoriser l’apparition du diabète sucré) et les affections du bas appareil urinaire. On estime aujourd’hui qu’en France, 25 % des chats sont en surpoids.
Pour maintenir votre chat en bonne santé, il est hautement souhaitable de bien veiller à ce que son poids se maintienne et qu’il boive suffisamment.
Un chat est un carnivore strict par nature : il lui faut beaucoup de protéines. C’est encore plus vrai pour un chat stérilisé. Si vous devez rationner votre chat, pour maintenir son poids de forme, un aliment très riche en protéines lui permettra de perdre du poids mais pas ses muscles ! Des protéines d’origine animale permettront d’assurer une couverture optimale en acides aminés essentiels.
Les chats stérilisés notamment sont souvent sujets à des cystites ou des calculs urinaires. Les calculs peuvent se développer chez les chats des deux sexes mais les symptômes sont plus souvent observés chez les chats mâles qui sont davantage prédisposés à faire des obstructions urinaires.
Il faut toujours prendre au sérieux une difficulté de votre chat à uriner. En cas d’obstruction complète des voies urinaires basses (ex : lorsqu’un calcul « bouche » l’urètre et empêche l’urine d’être éliminée), la santé du chat se détériore rapidement si le traitement n’intervient pas assez vite. Il reste prostré, ne mange plus, se déshydrate et l’évolution peut être rapidement fatale.
La consommation d’eau en quantité suffisante est bénéfique pour le maintien de la bonne santé urinaire du chat.
Par ailleurs, une alimentation de bonne qualité va avoir un effet bénéfique sur le pelage ainsi que sur les selles (volume réduit, selles fermes à odeur réduite).
Aujourd’hui, grâce aux progrès importants réalisés en médecine et en nutrition, un chat peut facilement vivre 16 à 20 ans.
Vers 10 ans, un chat senior entame donc seulement le dernier tiers de son espérance de vie : il a atteint l’équivalent de 55 à 60 ans chez l’homme.
En vieillissant, le chat senior perd une partie de ses capacités olfactives et gustatives. Pour qu’il conserve quand même l’envie de manger, il faut que son aliment conserve son pouvoir d’attraction. La richesse en protéines animales et l’enrobage à température ambiante pour les graisses animales apportent à l’aliment une appétence élevée.
Par ailleurs, l’aliment doit être digestible pour aider le système digestif moins performant d’un chat âgé à tirer le meilleur profit de son alimentation.
Chez le chat âgé, des molécules appelées radicaux libres se sont accumulées et sont responsables du vieillissement cellulaire. L’apport d’antioxydants par l’alimentation (comme la vitamine E) aide à contrer les effets néfastes de ces radicaux libres.
Un grand nombre de chat âgés, même s’ils le cachent bien, souffre d’arthrose. Des chondroprotecteurs peuvent alors aider à soutenir les articulations.
Pour que votre chat garde une bonne qualité de vie, faites évaluer sa santé au moins deux fois par an et adaptez son alimentation à ses besoins en suivant les conseils de votre vétérinaire.
Le surpoids est à l’origine de nombreuses maladies dont certaines sont graves et peuvent réduire l’espérance de vie de votre animal. Les animaux en surpoids peuvent souffrir de diabète, d’arthrose, d’ insuffisance cardiaque …
En faisant mincir votre animal, vous l’aidez à retrouver une parfaite santé.
En revenant progressivement à son poids normal, votre animal va de nouveau pouvoir jouer, sauter, courir…Il va retrouver sa mobilité et sa joie de vivre.
La perte de poids commence dès l’alimentation et le mode de vie sont adaptés.
Votre vétérinaire établit avec vous un objectif de poids à atteindre. Le rythme de perte de poids idéal se situe entre 1 et 2% par semaine. Retrouver un poids optimal dépend du surpoids initial. Le bénéfice est visible dès les premières semaines.
La rapidité de l’amaigrissement est d’autant plus grande que :
– Les conseils nutritionnels sont suivis;
– les états alimentaires sont limités au maximum;
– l’animal fait de l’exercice.
L’alimentation est un point essentiel pour maintenir un lapin en bonne santé.
Approvisionner l’eau à volonté, via une gamelle ou un biberon. La changer quotidiennement.
Il constitue la base de l’alimentation du lapin :
Le lapin doit donc toujours avoir du foin à grignoter, afin d’assurer la bonne motricité du système digestif et permettre l’usure correcte des dents.
La verdure permet d’apporter des vitamines et des minéraux et contribue à l’hydratation du tube digestif. Un lapin de 2.5 kg doit manger environ 2 bols par jour de légumes verts variés, feuilles et tiges de plantes.
Proposer la verdure, lavée, séchée et à température ambiante.
Leur quantité doit être rationnée : environ 20 grammes/jour et par kilo d’animal (soit 40 grammes pour un lapin de 2 kg).
Eviter les mélanges de graines et les mélanges granulés céréales.
Les granulés doivent contenir un minimum de 20% de fibres (cellulose) pour assurer l’usure dentaire, le transit digestif et prévenir le risque d’obésité.
Ils ne doivent pas contenir plus de 1% de calcium.
Ils peuvent être proposés de manière ponctuelle, pas plus de 2 fois par semaine.
Il convient d’en avoir retiré les noyaux et les pépins qui peuvent être toxiques.
Le pain, les biscuits, les sucreries, le chocolat, les bâtonnets de céréales, les fruits secs et les mélanges de graines.
Certains légumes comme la pomme de terre, la laitue, l’avocat, l’ail, l’oseille, l’oignon, les pousses de bambou ou le manioc.
Une alimentation adaptée et équilibrée est gage d’une bonne santé.
La diversité alimentaire
Dans la nature les oiseaux ont accès à un garde-manger très varié. La diversité des baies, graines, fruits, insectes qu’ils vont trouver, va couvrir leurs besoins quotidiens. Selon la période (élevage, mue…) et suivant les dépenses physiques souvent très intenses dans le milieu naturel, l’oiseau va adapter sa nourriture tant au niveau qualitatif que quantitatif.
Dans la nature, les oiseaux ne présentent pas de surcharge pondérale. En cage ou en volière, le tableau est tout autre. L’oiseau n’a pas à se soucier de trouver sa ration quotidienne, tout lui est servi sur un plateau ! Sa mangeoire sera bien pleine tous les jours, et même souvent un peu trop pleine et trop richement garnie. Les mélanges de graines sont parfois trop gras (beaucoup de graines de navette, niger, lin, tournesol) et comme l’oiseau a une tendance naturelle à trier ce qu’il aime le plus (normal) et il va rapidement stocker de la graisse.
Les mélanges de graines
Afin de limiter les déséquilibres nutritionnels, il est préférable de prendre des mélanges de très bonne qualité. Votre vétérinaire peut vous proposer des gammes de produits qui seront bien adaptés aux besoins de vos oiseaux. En pratique, le mélange doit être plutôt de couleur claire (beaucoup de graines grasses sont brunes ou marrons), plus le mélange est sombre, plus il renferme des graisses.Privilégier les graines d’alpiste, millets, sarrasin, gruau d’avoine, blé et en plus petite quantité les graines de lin, navette, niger, tournesol, chènevis…
Vous pouvez aussi proposer aux perroquets des granulés complets qui évitent le tri, mais les oiseaux doivent être habitués dès le plus jeune âge avec les conseils de l’éleveur et du vétérinaire. Il est conseillé de distribuer régulièrement à l’entretien de vos oiseaux un aliment complémentaire riche en choline qui va contribuer à limiter les infiltrations de graisses au niveau du foie.
5 fruits et légumes par jour !
Cette formule pourrait s’adapter aussi aux oiseaux et surtout aux perroquets qui sont généralement très friands d’aliments frais. Cette distribution est à faire de préférence le matin, afin d’éliminer dans la journée les morceaux résiduels qui ne devront pas être laissés au fond des mangeoires ou de la cage sous risque de voir se développer des moisissures.
Après avoir bien lavé et séché les légumes et les fruits que vous avez sélectionné, distribuez les sous différentes formes : mangue, pomme, poire, ananas, grenade en gros quartiers, banane, pêche et abricot en morceaux, orange et mandarine en quartier….
Les perroquets vont adorer prendre les fruits avec leur patte et arracher de beaux morceaux avec leur bec. Les tourterelles, canaris et autres becs droits vont piquer avec frénésie les fruits frais comme la pomme ou la poire, mais ils apprécient aussi que leur soient présentés les fruits coupés en tous petits morceaux dont ils ne font qu’une bouchée (becquée).
Comme légume, la salade verte est toujours appréciée, les endives, les carottes (en quartier pour les perroquets ou râpée pour les plus petits oiseaux), les feuilles de pissenlit, épinard seront aussi proposés pour diversifier les apports nutritionnels.
Tous ces aliments frais seront distribués progressivement avec parcimonie. Il ne faut pas les donner en trop grande quantité sous peine de déclencher des troubles digestifs aux oiseaux.
Les friandises
Les arachides, noix, noisettes, graines de tournesol et amandes seront données en toute petite quantité ou à l’unité pour faire plaisir au perroquet mais ne doit en aucun cas être la base de son alimentation, car ce sont des graines très riches en graisses.
Les oiseaux ne possèdent pas de dents pour croquer et mâcher, mais comment font- ils ?
Un bec puissant
Chez les oiseaux, une des particularités anatomiques bien visibles est le bec ! Mais sur les 9990 espèces d’oiseaux de par le monde, beaucoup ont un bec d’aspect totalement différent. Entre un toucan, un colibri, un ara ou un diamant de Gould la forme de leur bec est vraiment différente. Ces variations ainsi que les différentes formes de la langue, résultent de l’adaptation des oiseaux aux différents régimes alimentaires : granivore, frugivore, nectarivore, insectivore, carnivore, piscivore, omnivore.
Chez les tourterelles, canaris, mandarins…le bec est droit avec une langue effilée. Chez la perruche ondulée, le perroquet Gris du Gabon, la perruche calopsitte, le cacatoès rosalbin… le bec est crochu avec une langue cylindrique et charnue.
Beaucoup d’oiseaux combinent au quotidien différents régimes alimentaires, ce qui leur permet d’équilibrer leurs apports en fonction de leurs besoins. Mais les oiseaux détenus en cage ou volière sont dépendants de ce que vous leur mettez à disposition. A vous de diversifier au maximum leur ration quotidienne, pour leur plus grand plaisir et un bon équilibre nutritionnel !
Le cheminement des aliments
Une fois les aliments (graines, fruits, verdure, granulés extrudés…) pris grâce au bec, ils, sont suivant la nature de l’aliment et l’espèce d’oiseau, soit décortiqués soit ingérés directement. Ils sont avalés et passent dans le jabot. Cet organe à paroi très mince et élastique permet la régulation et le stockage des aliments avant un passage dans le proventricule (ou ventricule succenturié).
Le proventricule est l’estomac chimique de l’oiseau. Les sucs gastriques dont le pH se situe entre 4 et 5 vont commencer la digestion. Les graines ne stagnent que quelques minutes avant leur passage dans le gésier. Ce dernier est l’estomac mécanique : en l’absence de dents chez les oiseaux cette petite masse musculeuse va permettre de broyer tous les aliments. La digestion se poursuit ensuite dans l’intestin.
Les troubles digestifs
Les oiseaux sont des animaux sensibles aux bruits, surtout s’ils sont soudains et forts. Mais ils sont aussi sensibles aux modifications que l’on peut faire dans leur cage (rajout d’un jouet, nouveau perchoir…) ou leur environnement proche (changement d’emplacement de la cage…), aux écarts de températures, un apport trop important de fruits et légumes, etc. Suite à cela, les fientes peuvent se modifier et devenir plus liquides.
Dans un premier temps, il faut rectifier l’environnement et l’alimentation, puis distribuer dans l’eau de boisson un aliment complémentaire que pourra vous conseiller votre vétérinaire. Si les fientes ne retrouvaient pas leur aspect initial, nous vous conseillons de consulter.
Un oiseau en pleine forme a le plumage lisse et brillant, il est tonique et bouge dans sa cage.
Aux changements de saisons, en périodes de reproduction ou de mue, les oiseaux peuvent être plus apathiques avec un plumage ébouriffé et un peu terne. Un apport de vitamines peut améliorer leur tonus. L’apport dans l’eau de boisson de complément polyvitaminé va se faire deux jours par semaine, associé à une alimentation variée. Car le régime alimentaire des oiseaux est naturellement carencé en vitamines.
Pour faciliter la prise d’eau de boisson supplémentée, vous pouvez rajouter un peu de jus de fruit apprécié par votre oiseau, du sirop d’anis, un peu de sucre ou de miel. Cela suffit souvent à masquer le goût des produits rajoutés. Pensez à toujours vérifier que votre oiseau boit normalement en présence d’un ajout de produit dans son eau de boisson.
Lundi, Mardi, Mercredi, Vendredi
8:30 – 12:00 / 13:30 – 18:30
Jeudi, Samedi
8:30 – 14:30
Dimanche
Fermé